La liberté

On ne la conquiert pas en fuyant les difficultés

06 mars 2015
Quelqu’un se dit : « Des responsabilités, moi ? Pas question ! Je ne me marierai pas, je n’aurai pas d’enfants, je refuse d’être ligoté : je veux être libre ! » Quelle illusion ! Intérieurement, il sera encore plus limité que les autres qui ont accepté des responsabilités, des contraintes, car cette volonté d’être libre ne lui a pas été inspirée par un idéal noble et désintéressé. On ne se libère qu’en assumant d’abord ses engagements, et non en se débarrassant de tous ses devoirs vis-à-vis de sa famille et de la société. Celui qui cherche la liberté en refusant ou, pire encore, en abandonnant ses responsabilités pour vivre une vie facile dans l’égoïsme et les plaisirs, rencontre fatalement, un jour ou l’autre, de nouvelles entraves, de nouvelles servitudes pour lui faire comprendre qu’il se trompe. Tant qu’il n’a pas résolu le problème grâce auquel il doit s’instruire, il ne trouvera d’issue nulle part. Partout où il ira, il aura à affronter une situation plus pénible encore. C’est comme si les lois qui régissent la destinée lui disaient : « Tu n’as rien voulu apprendre là-bas ? Eh bien, voici autre chose à apprendre ici ! » Il ne faut pas fuir les difficultés, mais chercher à bien comprendre leur sens et faire ce qui est nécessaire pour les surmonter. Rien ne vaut la liberté, mais à condition de la chercher d’après les règles divines.