Notre bonheur

Pourquoi n’en prenons-nous pas davantage conscience ?

15 octobre 2018
Être heureux ou malheureux, joyeux ou triste, ce sont souvent des états de conscience très relatifs. Voici un exemple qui vous rappellera sans doute des expériences que vous avez faites. Vous êtes là un peu désœuvré, un peu triste, la vie vous paraît sans couleur, sans goût… Soudain, vous apprenez une terrible nouvelle : il vient d’y avoir un accident dans lequel un membre de votre famille ou un ami très cher a été gravement blessé, peut-être même ne survivra-t-il pas à ses blessures. Là, bien sûr, vous êtes déchiré, c’est normal. Mais quelques heures après, vous apprenez qu’on vous a mal informé, c’est une erreur. Alors, soudain, quel changement ! La vie vous semble maintenant tellement légère, belle et riche ! Et pourquoi ne vous paraissait-elle pas ainsi avant ? Pourquoi a-t-il fallu que l’on vous annonce par erreur que vous alliez peut-être perdre un parent ou un ami pour vous faire prendre conscience qu’avant, déjà, vous étiez heureux ?