Serpent

Son double symbolisme, bénéfique et maléfique

19 octobre 2012
Il est dit dans la Genèse, que le serpent était « le plus rusé de toutes les bêtes des champs. » C’est lui qui a persuadé Adam et Ève de désobéir aux ordres de Dieu et de manger le fruit de l’Arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais dans le livre de l’Exode, il est écrit que Moïse, sur l’ordre de Dieu, avait fait fabriquer un serpent de bronze et que celui qui regardait ce serpent était guéri. Et quand Jésus envoie ses disciples en mission, il leur dit : « Soyez prudents comme les serpents et simples comme la colombe. » Il fait donc du serpent un symbole de sagesse. De même, dans l’Inde, les sages sont parfois appelés « nagui » : serpents. Suivant le cas, le serpent est donc présenté comme une entité bénéfique ou maléfique. Comment expliquer cette contradiction apparente ? Parce que c’est le serpent qui a incité Ève et Adam à goûter de l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, on fait de lui un des symboles de la connaissance. Or, la connaissance est neutre. Elle est bonne ou mauvaise selon la façon dont on l’utilise. Les êtres les plus instruits peuvent être les plus grands bienfaiteurs ou les plus grands criminels. Connaître donne des pouvoirs. Ceux qui utilisent leur savoir pour le mal sont liés à l’aspect ténébreux du serpent, ce sont les mages noirs. Et ceux qui l’utilisent pour le bien sont liés à son aspect lumineux, ce sont les mages blancs.