Retrouver notre royauté
L'humain est un résumé de tous les règnes vivants de la nature
« Adam et Ève vivaient en se nourrissant des fruits de l’Arbre de vie, en étudiant tout ce que Dieu avait créé. Et même chacun d’eux était devenu très expert dans le domaine qui lui appartenait. Ève, qui aimait beaucoup les plantes, était devenue botaniste : elle se promenait toujours parmi les fleurs et les arbres. C’est pourquoi elle tournait souvent autour de ce fameux Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ! Adam, lui, s’occupait des animaux. La Genèse nous dit qu’Adam donnait un nom à chaque animal. Quand on ne connaît pas la Science initiatique on s’imagine que les animaux défilaient tous l’un derrière l’autre, et qu’Adam leur donnait un nom quelconque, comme ça, au hasard, pour se débarrasser. Pas du tout. En réalité, il avait étudié tous les animaux, leur taille, leur forme, leurs couleurs, leurs mœurs, leurs vibrations, et il trouvait pour chacun d’entre eux exactement le nom qui lui convenait, d’après les correspondances entre ses émanations et les influences cosmiques.
Mais, après le premier péché, quand ils eurent transgressé l’ordre de Dieu (goûter les fruits de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal), Adam et Ève perdirent beaucoup de leurs connaissances et de leurs qualités, et parmi beaucoup d’autres choses.
L’homme a perdu sa royauté, mais avant la chute, il avait un visage que tous les êtres vivants contemplaient avec respect. Tous les animaux lui obéissaient à cause de ce sceau et de cette lumière qu’il avait sur le visage. Mais quand il a perdu cette royauté, entraînant les animaux dans sa chute, ceux‑ci se sont divisés. Certains, très fiers, très orgueilleux, comme le lion, le tigre, ont été indignés et ont dit : « Nous ne pouvons accepter de servir un maître déchu : nous ne pouvons plus le respecter. Nous nous vengerons du mal qu’il nous a fait à nous et à tous les royaumes de la nature. » Comme Adam et Ève étaient très puissants, leur chute a eu non seulement des conséquences sur les animaux, mais sur toute la nature ; les plantes n’ont plus été aussi belles et bienfaisantes, certaines ont commencé à donner des épines et à distiller des poisons…
Donc, une partie des animaux ont quitté l’homme et se sont cachés dans les forêts, ils sont devenus des fauves. D’autres lui sont restés fidèles et ont décidé de le servir jusqu’à ce qu’il retourne de nouveau vers Dieu.
Mais cette hostilité que les animaux ont commencé à ressentir pour l’homme après sa chute a aussi un reflet dans sa vie intérieure : tant que l’homme ne retrouvera pas sa royauté, les fauves qui sont au‑dedans de lui seront toujours là en train de le poursuivre, de le mordre, de lui manger son bétail, ses oiseaux, ses brebis, ses chèvres, ses poules et tout ce qu’il possède ; ils se jettent dessus et les dévorent. C’est pourquoi il est obligé d’être toujours sur ses gardes.
Si, dans la Science initiatique, l’homme est appelé microcosme, c’est parce qu’il représente un résumé de tous les règnes vivants de la nature : on trouve en lui les pierres, les plantes et les animaux, bons et méchants. Mais quand il regagnera ses pouvoirs, son autorité perdue, les animaux cesseront de lui faire du mal et le reconnaîtront pour maître. »
« Adam et Ève vivaient en se nourrissant des fruits de l’Arbre de vie, en étudiant tout ce que Dieu avait créé. Et même chacun d’eux était devenu très expert dans le domaine qui lui appartenait. Ève, qui aimait beaucoup les plantes, était devenue botaniste : elle se promenait toujours parmi les fleurs et les arbres. C’est pourquoi elle tournait souvent autour de ce fameux Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ! Adam, lui, s’occupait des animaux. La Genèse nous dit qu’Adam donnait un nom à chaque animal.
Quand on ne connaît pas la Science initiatique on s’imagine que les animaux défilaient tous l’un derrière l’autre, et qu’Adam leur donnait un nom quelconque, comme ça, au hasard, pour se débarrasser. Pas du tout. En réalité, il avait étudié tous les animaux, leur taille, leur forme, leurs couleurs, leurs mœurs, leurs vibrations, et il trouvait pour chacun d’entre eux exactement le nom qui lui convenait, d’après les correspondances entre ses émanations et les influences cosmiques.
Mais, après le premier péché, quand ils eurent transgressé l’ordre de Dieu (goûter les fruits de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal), Adam et Ève perdirent beaucoup de leurs connaissances et de leurs qualités, et parmi beaucoup d’autres choses.
L’homme a perdu sa royauté, mais avant la chute, il avait un visage que tous les êtres vivants contemplaient avec respect. Tous les animaux lui obéissaient à cause de ce sceau et de cette lumière qu’il avait sur le visage. Mais quand il a perdu cette royauté, entraînant les animaux dans sa chute, ceux‑ci se sont divisés. Certains, très fiers, très orgueilleux, comme le lion, le tigre, ont été indignés et ont dit : « Nous ne pouvons accepter de servir un maître déchu : nous ne pouvons plus le respecter. Nous nous vengerons du mal qu’il nous a fait à nous et à tous les royaumes de la nature. » Comme Adam et Ève étaient très puissants, leur chute a eu non seulement des conséquences sur les animaux, mais sur toute la nature ; les plantes n’ont plus été aussi belles et bienfaisantes, certaines ont commencé à donner des épines et à distiller des poisons…
Donc, une partie des animaux ont quitté l’homme et se sont cachés dans les forêts, ils sont devenus des fauves. D’autres lui sont restés fidèles et ont décidé de le servir jusqu’à ce qu’il retourne de nouveau vers Dieu.
Mais cette hostilité que les animaux ont commencé à ressentir pour l’homme après sa chute a aussi un reflet dans sa vie intérieure : tant que l’homme ne retrouvera pas sa royauté, les fauves qui sont au‑dedans de lui seront toujours là en train de le poursuivre, de le mordre, de lui manger son bétail, ses oiseaux, ses brebis, ses chèvres, ses poules et tout ce qu’il possède ; ils se jettent dessus et les dévorent. C’est pourquoi il est obligé d’être toujours sur ses gardes.
Si, dans la Science initiatique, l’homme est appelé microcosme, c’est parce qu’il représente un résumé de tous les règnes vivants de la nature : on trouve en lui les pierres, les plantes et les animaux, bons et méchants. Mais quand il regagnera ses pouvoirs, son autorité perdue, les animaux cesseront de lui faire du mal et le reconnaîtront pour maître. »
Texte extrait de l'ouvrage "Les deux arbres du Paradis", chap. IX-II "Le serpent de la Genèse".