La véritable économie

La véritable économie commence dans l'attention

"La production industrielle" - © Diego Rivera (entre 1932 et 1933)
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« Pour cultiver leurs facultés, leurs dons, les humains ont essayé de créer toutes sortes de bonnes conditions et de commodités, mais il y a un point qu’ils ont particulièrement négligé, c’est l’attention.
Pourquoi les parents ne pensent-ils jamais à développer cette qualité d’attention chez leurs enfants, même très jeunes ? Que de souffrances proviennent de ce manque d’analyse, d’observation, de vigilance dans le for intérieur !
C’est pourquoi je vous ai dit que la véritable économie commence là où vous n’avez jamais eu l’idée de la chercher : dans l’attention. On est stupéfait de voir le nombre de moyens et de produits qui existent pour remettre en état tout ce qui a été abîmé, cassé ou sali, et non seulement les objets, mais les humains eux-mêmes. C’est inouï : une moitié de l’humanité travaille à réparer les dégâts causés par l’autre moitié ! Eh bien, voilà un point qui devrait davantage préoccuper les économistes, c’est que les gens comptent trop sur tous les moyens extérieurs et qu’ils se disent : « Pourquoi nous casser la tête à faire attention puisqu’il y a tellement de techniciens et d’ouvriers pour réparer tout ce que nous avons abîmé, y compris nous-mêmes ? »
Plus on a de facilités, moins l’attention se développe, et c’est ainsi qu’une économie est par terre : parce qu’on est obligé de trop dépenser pour réparer.

Mais je sais bien que ce point de vue n’est pas celui des économistes. Car non seulement ils n’ont jamais envisagé le problème de cette façon, mais encore ils ont une philosophie tout à fait opposée : il faut produire de plus en plus, et pour que cette production soit écoulée, il faut que les gens consomment le plus possible. On les pousse donc à la consommation, et même au gaspillage : plus ils achèteront de produits, mieux ça vaudra. Alors s’ils sont négligents et cassent leur voiture ou leurs appareils, c’est très bien, ils devront en acheter d’autres… S’ils ne sont pas raisonnables et démolissent leur santé, c’est très bien aussi, ils feront la fortune des industries et des laboratoires pharmaceutiques. Bien sûr, de cette façon, les affaires de certaines personnes et de certains pays vont très bien marcher, mais pour l’ensemble de l’humanité, pour son équilibre, sa santé, son bonheur, cette conception de l’économie est ruineuse, catastrophique. La véritable économie ne se trouve donc pas là où on la cherche. Et je vous dirai même que la véritable économie consiste à ne pas gâcher les forces, les qualités, les énergies que le Ciel nous a données. Elle commence donc par la sagesse, la mesure, l’attention. Actuellement, on ne voit que des économistes, ça pullule ! Mais jamais l’humanité ne trouvera le bonheur avec ces grands économistes-là, parce qu’ils ne voient que le côté matériel de la vie et des problèmes.

C’est en haut, tout d’abord, dans l’intelligence, que doit commencer l’économie : dans les pensées, les paroles, les regards, dans la façon d’agir, dans la façon de vivre… Alors voilà, j’insiste sur l’attention intérieure, l’attention de chaque instant, de chaque minute de la journée ou de la nuit pour savoir ce qui se passe au-dedans de vous, quels sont les courants, les influences qui vous traversent. »

"La Tour de Babel" - © Peter Angermann (1989) - www.polka.de
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"La production industrielle" - © Diego Rivera (entre 1932 et 1933)
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« Pour cultiver leurs facultés, leurs dons, les humains ont essayé de créer toutes sortes de bonnes conditions et de commodités, mais il y a un point qu’ils ont particulièrement négligé, c’est l’attention.
Pourquoi les parents ne pensent-ils jamais à développer cette qualité d’attention chez leurs enfants, même très jeunes ? Que de souffrances proviennent de ce manque d’analyse, d’observation, de vigilance dans le for intérieur !
C’est pourquoi je vous ai dit que la véritable économie commence là où vous n’avez jamais eu l’idée de la chercher : dans l’attention. On est stupéfait de voir le nombre de moyens et de produits qui existent pour remettre en état tout ce qui a été abîmé, cassé ou sali, et non seulement les objets, mais les humains eux-mêmes.

C’est inouï : une moitié de l’humanité travaille à réparer les dégâts causés par l’autre moitié ! Eh bien, voilà un point qui devrait davantage préoccuper les économistes, c’est que les gens comptent trop sur tous les moyens extérieurs et qu’ils se disent : « Pourquoi nous casser la tête à faire attention puisqu’il y a tellement de techniciens et d’ouvriers pour réparer tout ce que nous avons abîmé, y compris nous-mêmes ? »
Plus on a de facilités, moins l’attention se développe, et c’est ainsi qu’une économie est par terre : parce qu’on est obligé de trop dépenser pour réparer.

Mais je sais bien que ce point de vue n’est pas celui des économistes. Car non seulement ils n’ont jamais envisagé le problème de cette façon, mais encore ils ont une philosophie tout à fait opposée : il faut produire de plus en plus, et pour que cette production soit écoulée, il faut que les gens consomment le plus possible. On les pousse donc à la consommation, et même au gaspillage : plus ils achèteront de produits, mieux ça vaudra. Alors s’ils sont négligents et cassent leur voiture ou leurs appareils, c’est très bien, ils devront en acheter d’autres… S’ils ne sont pas raisonnables et démolissent leur santé, c’est très bien aussi, ils feront la fortune des industries et des laboratoires pharmaceutiques.

"La Tour de Babel" - © Peter Angermann (1989) - www.polka.de
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Bien sûr, de cette façon, les affaires de certaines personnes et de certains pays vont très bien marcher, mais pour l’ensemble de l’humanité, pour son équilibre, sa santé, son bonheur, cette conception de l’économie est ruineuse, catastrophique. La véritable économie ne se trouve donc pas là où on la cherche. Et je vous dirai même que la véritable économie consiste à ne pas gâcher les forces, les qualités, les énergies que le Ciel nous a données. Elle commence donc par la sagesse, la mesure, l’attention. Actuellement, on ne voit que des économistes, ça pullule ! Mais jamais l’humanité ne trouvera le bonheur avec ces grands économistes-là, parce qu’ils ne voient que le côté matériel de la vie et des problèmes.

C’est en haut, tout d’abord, dans l’intelligence, que doit commencer l’économie : dans les pensées, les paroles, les regards, dans la façon d’agir, dans la façon de vivre… Alors voilà, j’insiste sur l’attention intérieure, l’attention de chaque instant, de chaque minute de la journée ou de la nuit pour savoir ce qui se passe au-dedans de vous, quels sont les courants, les influences qui vous traversent. »

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