La coupe lumineuse et cristalline du Graal
La coupe d’émeraude, c’est le principe féminin
« Tout être humain est visité soit par les esprits lumineux, soit par les esprits ténébreux, car les uns et les autres trouvent en lui leur nourriture. D’après l’orientation qu’il prend et l’idéal qui l’anime, il attire des entités célestes ou infernales. C’est donc tout un travail qu’il doit entreprendre sur sa propre matière pour attirer les esprits lumineux et devenir le réceptacle de la Divinité. La Divinité ne descend pas dans un vase souillé, elle ne peut descendre que dans une coupe lumineuse, cristalline, telle que la coupe du Graal.
À la lumière de notre Enseignement, qui embrasse toutes les traditions depuis le passé le plus lointain, qui nous en donne les clés et vivifie tous les symboles, ce récit de la quête du Graal prend une signification exceptionnelle.
D’après la légende, le Graal est une coupe taillée dans l’émeraude tombée du front de Lucifer quand il fut précipité dans l’abîme. C’est de cette coupe que Jésus se serait servi le soir de la Cène pour donner le vin à ses disciples, et c’est dans cette coupe que Joseph d’Arimathie aurait recueilli quelques gouttes du sang de Jésus après sa crucifixion. Joseph d’Arimathie légua cette coupe à son fils. Ensuite, on en a perdu la trace et, depuis, bien des hommes ont essayé de la retrouver, mais en vain.
La coupe d’émeraude, c’est le principe féminin : la couleur verte est celle de Vénus, mais dans toute sa pureté. C’est le réceptacle, la forme matérielle qui recueille et protège en son sein le principe masculin, l’esprit, représenté ici par le sang qui est de couleur rouge, la couleur de Mars. Dans sa signification initiatique, la coupe du Graal est l’image idéale du corps de l’homme qui a su travailler sur sa propre matière, la purifier, la rendre inaltérable, incorruptible, digne de recueillir la plus précieuse des quintessences : le sang du Christ, l’esprit.
Donc, chaque disciple d’une École initiatique est un Parsifal qui part à la quête du Graal. Mais en réalité, c’est en nous-même que nous devons partir à la quête du Graal. La coupe du Graal, c’est notre corps – et je veux dire par là, non seulement notre corps physique, mais aussi notre corps astral (siège de nos sentiments) et notre corps mental (siège de nos pensées). Puisque nous sommes vivants, c’est que déjà notre coupe est le réceptacle de la vie divine, du sang du Christ, de l’esprit, mais elle n’en est que le réceptacle imparfait. Que d’efforts encore avant d’arriver à resplendir comme le Saint-Graal et à produire ses effets merveilleux !
D’après la légende, ce sont des chevaliers qui partaient à la quête du Graal, parce que les vertus nécessaires pour réaliser ce travail intérieur sont celles qui généralement caractérisent un chevalier : l’intrépidité, la ténacité, la loyauté, la fidélité, la noblesse de caractère.
Et notre Enseignement nous donne toutes les méthodes pour développer ces vertus. »
« Tout être humain est visité soit par les esprits lumineux, soit par les esprits ténébreux, car les uns et les autres trouvent en lui leur nourriture. D’après l’orientation qu’il prend et l’idéal qui l’anime, il attire des entités célestes ou infernales. C’est donc tout un travail qu’il doit entreprendre sur sa propre matière pour attirer les esprits lumineux et devenir le réceptacle de la Divinité. La Divinité ne descend pas dans un vase souillé, elle ne peut descendre que dans une coupe lumineuse, cristalline, telle que la coupe du Graal.
À la lumière de notre Enseignement, qui embrasse toutes les traditions depuis le passé le plus lointain, qui nous en donne les clés et vivifie tous les symboles, ce récit de la quête du Graal prend une signification exceptionnelle.
D’après la légende, le Graal est une coupe taillée dans l’émeraude tombée du front de Lucifer quand il fut précipité dans l’abîme. C’est de cette coupe que Jésus se serait servi le soir de la Cène pour donner le vin à ses disciples, et c’est dans cette coupe que Joseph d’Arimathie aurait recueilli quelques gouttes du sang de Jésus après sa crucifixion. Joseph d’Arimathie légua cette coupe à son fils. Ensuite, on en a perdu la trace et, depuis, bien des hommes ont essayé de la retrouver, mais en vain.
La coupe d’émeraude, c’est le principe féminin : la couleur verte est celle de Vénus, mais dans toute sa pureté. C’est le réceptacle, la forme matérielle qui recueille et protège en son sein le principe masculin, l’esprit, représenté ici par le sang qui est de couleur rouge, la couleur de Mars. Dans sa signification initiatique, la coupe du Graal est l’image idéale du corps de l’homme qui a su travailler sur sa propre matière, la purifier, la rendre inaltérable, incorruptible, digne de recueillir la plus précieuse des quintessences : le sang du Christ, l’esprit.
Donc, chaque disciple d’une École initiatique est un Parsifal qui part à la quête du Graal. Mais en réalité, c’est en nous-même que nous devons partir à la quête du Graal. La coupe du Graal, c’est notre corps – et je veux dire par là, non seulement notre corps physique, mais aussi notre corps astral (siège de nos sentiments) et notre corps mental (siège de nos pensées). Puisque nous sommes vivants, c’est que déjà notre coupe est le réceptacle de la vie divine, du sang du Christ, de l’esprit, mais elle n’en est que le réceptacle imparfait. Que d’efforts encore avant d’arriver à resplendir comme le Saint-Graal et à produire ses effets merveilleux !
D’après la légende, ce sont des chevaliers qui partaient à la quête du Graal, parce que les vertus nécessaires pour réaliser ce travail intérieur sont celles qui généralement caractérisent un chevalier : l’intrépidité, la ténacité, la loyauté, la fidélité, la noblesse de caractère.
Et notre Enseignement nous donne toutes les méthodes pour développer ces vertus. »
Texte extrait de l'ouvrage "La Balance cosmique - Le nombre 2", chap. XIV "Le travail de l'esprit sur la matière - La coupe du Graal".