Rites funéraires

Leur fondement

02 novembre 2013
Fleurir les cercueils et les tombeaux est une tradition très ancienne, mais de nos jours les fleurs sont surtout destinées à faire joli. Qui pense qu’elles possèdent une quintessence vivante dont les âmes des morts peuvent se nourrir ?… Et il en est de même pour les veilleuses, les cierges, l’encens : toutes les matières que l’on sacrifie dégagent des forces, des énergies qui aident les âmes et les soutiennent au cours de leur voyage dans l’au-delà. Et d’où croyez-vous que vient aussi la coutume de prononcer des oraisons funèbres, ou tout au moins de dire quelques mots affectueux ou élogieux à l’intention du mort avant de se séparer de lui ? Là encore, il y a à l’origine un savoir initiatique : les morts sont extrêmement sensibles aux propos que les vivants tiennent à leur sujet, ainsi qu’aux pensées et aux sentiments qu’ils ont pour eux. Car les paroles, comme les sentiments et les pensées, produisent des vibrations, elles émettent des ondes qui touchent les âmes des êtres désincarnés.