Le bon chemin

Ne pas hésiter à le prendre même si on sait qu’on commencera par trébucher

28 janvier 2014
Avant de décider de servir un idéal, vous êtes libre de faire ce qui vous plaît, mais une fois la décision prise, c’est fini, vous vous êtes engagé : vous avez déclenché un mouvement et vous êtes tenu de rester fidèle à votre engagement. Sachant cela, certains penseront qu’il est préférable de ne pas s’engager afin de préserver leur indépendance… Ils en ont le droit. Mais telle qu’ils la comprennent, l’indépendance leur apportera inévitablement des déceptions, des épreuves, et c’est là qu’ils se sentiront vraiment ligotés. D’autres diront que l’idée de servir un idéal les remplit d’enthousiasme, mais ils se savent faibles et craignent de tomber en chemin. Je leur répondrai que les chutes ne sont pas si graves : ils se relèveront, chercheront pourquoi ils sont tombés, puis, forts de cette expérience, ils sauront mieux la prochaine fois triompher de leurs faiblesses. Tant qu’on reste sur le bon chemin, même si on tombe, il arrive un jour où on atteint le but. Imaginez que vous deviez traverser une forêt inextricable pour rejoindre des amis : vous allez certainement trébucher de temps à autre, mais si vous avez une boussole pour garder la direction, vous finirez par les retrouver. Il est préférable de trébucher pour arriver au but que de ne rien entreprendre sous prétexte qu’on connaît ses limites.