La liberté

Que l’on gagne en partageant seulement sa paix et ses joies

08 juillet 2014
Par leur soutien, leurs conseils, les amis peuvent être une aide précieuse dans les épreuves de la vie. Mais courir chez eux ou prendre le téléphone chaque fois qu’on a une raison d’être triste, déçu, mécontent, ce n’est pas raisonnable. Même si on se sent un peu mieux après, ce mieux n’est que passager, car on n’a fait aucun véritable travail intérieur pour résoudre les problèmes et, à la première occasion, on retombe dans les mêmes états négatifs. On a donc non seulement empoisonné les autres, mais pour soi-même on n’a rien amélioré. Quelque chose ou quelqu’un vous a contrarié ? Restez chez vous tranquille, concentrez-vous sur la lumière, priez, chantez, écoutez de la musique… Ou alors, sortez de chez vous et allez marcher dans les rues ou dans la nature, et ne vous présentez pas devant les autres avant de vous sentir capable de leur apporter quelque chose de bon, de constructif. Si vous preniez l’habitude de vous observer, vous constateriez que vous avez plutôt tendance à faire le contraire : quand ça va mal, vous courez chez les uns ou les autres pour leur faire partager vos ennuis, et quand ça va bien, vous n’avez rien à leur raconter. Eh bien, dorénavant pensez à ne partager que de bonnes choses avec votre entourage, votre paix, vos joies : cela contribuera encore à vous alléger, à vous libérer.