La paresse est plus dangereuse que les autres défauts

24 juillet 2014
Toutes les habitudes préjudiciables à notre santé physique et psychique peuvent être comparées à des intrus qui ont forcé la porte d’une demeure pour s’y installer. Innombrables sont donc les occupants auxquels chacun doit faire face, c’est-à-dire toutes les impulsions instinctives par lesquelles il est assailli : la jalousie, la colère, la rancune, la cupidité, la gourmandise, la sensualité, l’orgueil, la vanité, etc. Parmi tous les occupants possibles, le plus dangereux est certainement la paresse. Pourquoi ? Parce qu’elle s’agrippe à la volonté. On comprend ce qu’il faut faire, on sent qu’il faudrait le faire, mais la volonté n’est pas là ; et comme la volonté est le point de départ de toute décision, ce sont les forces vives qui sont atteintes. Mais le jour où l’intellect a vraiment compris ce qui est beau et bon, et où le cœur le souhaite avec force, ensemble ils finissent par emporter l’adhésion de la volonté. La paresse est alors vaincue et voilà la libération !