La collectivité cosmique

Travailler pour elle nous enrichit

29 septembre 2014
Comme les pierres, les plantes, les animaux, l’être humain fait partie de l’univers. Mais, en tant qu’être pensant, il a un rôle particulier à y jouer : il doit participer à la construction de cet édifice qu’est la vie collective. À celui qui travaille seulement pour lui-même, rien ne peut advenir de bon. Quelqu’un dira : « Mais comment ? C’est en travaillant pour moi que je gagne quelque chose ! » Non, car ce « moi » auquel il consacre tous ses efforts, ce moi égoïste, séparé des autres, est un gouffre, et en se concentrant sur ses seuls intérêts, il jette sans s’en rendre compte toutes ses richesses dans ce gouffre. Tandis qu’il croit gagner, en réalité il perd. Rares sont les humains qui ont conscience de tout ce qu’ils pourraient acquérir en travaillant pour la collectivité ; et par « collectivité », il ne faut pas entendre uniquement la collectivité humaine, mais toutes les créatures dans l’univers, jusqu’à Dieu Lui-même. Pour me faire comprendre même des matérialistes les plus endurcis, je dirai que cette collectivité cosmique, cette immensité pour laquelle nous devons travailler, est comparable à une banque dans laquelle on place des capitaux : tout ce que nous faisons pour elle nous reviendra un jour amplifié.