La réparation de ses fautes peut seule libérer le coupable

04 décembre 2014
Il est bon que celui qui a mal agi reconnaisse sa faute et la regrette, mais cela ne suffit pas. Même si les remords et les larmes qui les accompagnent parfois sont une sorte de purification, pour être pardonné il faut réparer. Vous avez fait du tort à quelqu’un et vous allez lui présenter des excuses. S’il les accepte, c’est très bien, mais il vous reste à réparer les dégâts : c’est alors seulement que vous serez quitte. Dire à celui que vous avez lésé : « Je suis navré, pardonnez-moi… » ne suffit pas, et la loi divine vous poursuivra jusqu’à ce que vous ayez réparé le mal que vous avez commis. Vous direz : « Mais puisque cette personne que j’ai lésée me pardonne ! » Non, la question n’est pas réglée si facilement, car la personne est une chose et la loi en est une autre. La personne vous a pardonné, c’est entendu, mais la loi, la loi divine, elle, ne vous pardonne pas, elle vous poursuit jusqu’à ce que vous ayez réparé. Évidemment, celui qui pardonne fait preuve de noblesse, de générosité. Mais le pardon ne règle pas la question : le pardon libère les victimes, ceux qui ont été maltraités, lésés, mais il ne libère pas les coupables. Pour se libérer, le coupable doit réparer.