Le grain de blé

Son aventure présente des analogies avec les événements de notre vie intérieure

10 février 2015
Méditez la longue aventure du grain de blé avant qu’il ne devienne ce pain qui est la nourriture des hommes. Il est mis en terre dans l’obscurité et le froid, et il meurt en donnant naissance à un nouveau germe. Quand ce germe sort de terre, il découvre l’air, la lumière, et il devient un bel épi. Mais voilà l’heure de la moisson : les épis sont fauchés, puis battus, car le grain doit être séparé de la paille. Et puis ce grain est maintenant apporté au moulin pour y être broyé et transformé en farine. Un jour le boulanger mélange la farine à de l’eau et la pétrit jusqu’à ce qu’elle devienne une pâte lisse. Quand il a donné à la pâte la forme d’un pain, c’est l’épreuve du feu : le pain est mis au four. Une fois bien cuit et bien doré, il est apporté sur une table où il est livré aux dents des humains. Que de souffrances encore ! Et pourtant, il est heureux, parce qu’il les nourrit. En quoi cette aventure du grain de blé nous concerne-t-elle ? Toutes les étapes de sa transformation ont leur équivalent dans notre vie intérieure, méditez-les bien. Ces épreuves servent à nous faire grandir, mûrir, « cuire », jusqu’à ce que nous parvenions à la table du Seigneur afin qu’Il fasse de nous ses délices.