Changer le monde

à quelles conditions la jeunesse peut y parvenir

09 mai 2015
De nos jours, on voit des jeunes gens, des adolescents même, se mêler des affaires publiques : ils se prononcent sur la société, la vie du pays, les événements mondiaux, et ils s’organisent pour que leur parole ait du poids, parce qu’ils veulent changer le monde. Eh bien, puisqu’ils ont pris la parole et que beaucoup d’adultes sont d’accord pour la leur laisser, ils doivent bien réfléchir à ce qu’ils ont l’intention de demander. S’ils réclament eux aussi des facilités matérielles, s’ils veulent avoir de plus en plus de droits et de moins en moins de devoirs, qu’ils ne se fassent pas d’illusions : il n’y a là rien de tellement nouveau sous le soleil, c’est ce que réclament les humains depuis qu’ils existent, et ce n’est pas cela qui changera le monde. « Mais alors, direz-vous, que doivent-ils demander ? » D’être instruits. Et être instruit, ce n’est pas seulement acquérir un savoir qui permet d’obtenir des diplômes et d’exercer un métier, non. Être instruit, c’est être guidé, c’est recevoir une lumière, une sagesse qui permet d’avancer sur le chemin de la liberté intérieure, de la force, de la noblesse, de l’amour véritable… sur le chemin de la vraie vie. Voilà ce que la jeunesse doit demander si elle veut vraiment contribuer efficacement à changer le monde, à le rendre meilleur, plus juste, plus fraternel.