La lumière

Un lien qui nous libère, une charge qui nous allège

07 décembre 2015
Jésus disait : « Prenez mon joug… car mon joug est doux et mon fardeau léger. » Qu’est-ce qu’un joug ? Une pièce de bois qui sert à atteler les bœufs. Quant au fardeau, il évoque plutôt l’âne. Au premier abord ce sont là de drôles d’images ; est-ce que Jésus voyait en nous des bœufs et des ânes ?… En réalité, si Jésus parle de son joug et de son fardeau, c’est pour les opposer aux jougs et aux fardeaux que les humains se mettent eux-mêmes sur les épaules et sur le dos, ou qu’ils acceptent de la part des autres. Ils se croient libres, ils croient être leurs seuls maîtres, et en réalité ils sont esclaves de leur nature inférieure tellement avide de biens et de succès matériels, ou ils se mettent au service de gens qui les utilisent dans leurs seuls intérêts. Si on comprend que c’est le Principe divin, le Christ, qui s’exprime par la bouche de Jésus, on découvre que le joug, le lien, le fardeau dont il parle, c’est la lumière. Et quel lien peut être plus doux que la lumière et quelle charge plus légère ? La lumière est un lien qui nous libère et une charge qui nous allège.