La science ésotérique

à quelles conditions on peut s’y intéresser utilement

22 janvier 2016
Combien de gens s’intéressent à la science ésotérique sans s’y être préparés ! En faisant des citations prises par-ci par-là dans des livres auxquels ils ne comprennent pas grand-chose, ils sont fiers de passer pour des astrologues, des alchimistes, des mages, des kabbalistes… Mais les pauvres, ils ne se rendent pas compte que leur existence et tout leur être ne sont qu’un capharnaüm qui n’a aucun rapport avec l’astrologie, l’alchimie, la magie ou la Kabbale véritables. Il serait préférable qu’ils laissent toutes ces sciences tranquilles ! C’est dans la vie quotidienne qu’il faut d’abord montrer qu’on sait quelque chose. En lisant des livres, bien sûr, on arrive toujours à acquérir des connaissances, et même à devenir très érudit. Mais ce n’est pas le vrai savoir. Le vrai savoir, c’est d’être capable de se maîtriser, de se libérer de ses faiblesses, de ne plus être éternellement la proie de tiraillements intérieurs. Celui qui possède le vrai savoir cherche à se manifester partout comme une présence lumineuse et bienfaisante. Et c’est après, seulement, que l’étude des sciences ésotériques lui apportera vraiment quelque chose.