Le pardon

La loi divine ne l’accorde qu’à celui qui a réparé ses erreurs

06 février 2016
Vous avez fait du tort à quelqu’un et vous allez lui présenter des excuses. C’est très bien, mais cela ne suffit pas : vous devez encore réparer les dégâts. C’est de cette façon seulement que vous serez quitte. Dire à celui que vous avez lésé : « Je suis navré, pardonnez-moi… » c’est insuffisant, et la loi divine vous poursuivra jusqu’à ce que vous ayez réparé le mal que vous avez fait. Vous direz : « Mais si cette personne que j’ai lésée me pardonne ? » Non, la question n’est pas réglée si facilement, car la loi est une chose et la personne en est une autre. Même si la personne vous a pardonné, la loi, elle, vous poursuit jusqu’à ce que vous ayez réparé. Évidemment, celui qui pardonne fait preuve de noblesse, de générosité, il se libère des tourments, des rancunes qui le maintenaient dans les régions inférieures du plan astral. Si Jésus nous demande de pardonner à nos ennemis, c’est pour que nous arrivions à nous libérer des pensées et des sentiments négatifs qui nous désagrègent. Mais le pardon ne règle pas la question : le pardon libère les victimes, ceux qui ont subi des préjudices, mais il ne libère pas les coupables, ceux qui ont commis les fautes. Pour se libérer, le coupable doit réparer.