Faiblesses et vices

Inspirent souvent les conceptions de la vie

06 juillet 2011
Les humains viennent au monde avec des tendances instinctives héritées de leurs parents, grands-parents, arrière-grands-parents, et quelle peine il faut se donner pour les pousser à s’en libérer ! Ils se cramponnent si fort à cet héritage que, même si le Seigneur en personne venait s’adresser à eux, au lieu de dire : « Oui, Seigneur, je T’écoute, je vais faire des efforts pour changer », ils riposteraient : « Ah non, Seigneur, moi, j’ai mes points de vue, mes opinions et je suis très bien comme ça, laisse-moi tranquille. » Ils ne savent pas que ces opinions auxquelles ils s’accrochent si fort, sont en réalité déterminées par leurs faiblesses, leurs besoins inférieurs, leurs passions. Il ne faut pas se leurrer : souvent ce sont les vices des humains qui déterminent leur philosophie. Même s’ils justifient leur point de vue par des raisonnements apparemment objectifs, en réalité, ce sont leurs besoins les moins nobles qui les poussent à adopter une certaine conception de la vie. Qu’ils aient des aspirations plus élevées et leurs points de vue seront meilleurs.