Corps physique

N’est que l’instrument de nos désirs, bons ou mauvais

29 juillet 2011
Le corps physique n’est qu’un instrument et il exécute ce que lui commandent nos pensées, nos sentiments, nos désirs. Ce n’est pas parce qu’un homme se coupera un membre qu’il se débarrassera des désirs qui le tourmentent. Les membres se contentent d’exécuter les ordres qui leur viennent de plus haut. Regardez : un bras peut donner des coups et il peut aussi donner des caresses ; il peut assassiner ou il peut sauver. Pourquoi accuser le bras ? Il n’est pas coupable, il n’est pas responsable ; on lui donne des ordres, bons ou mauvais, et il les exécute. Supposons qu’un homme veuille s’amputer de ses organes génitaux, il ne pourra plus assouvir ses appétits et ses désirs, mais ils n’auront pas disparu pour autant et à quelles folies criminelles cet homme peut se laisser entraîner ! Il y a eu dans l’histoire des êtres que leur foi ardente et leurs aspirations à la pureté ont amenés à se mutiler pour se sauver soi-disant de l’Enfer. Mais ils étaient dans un autre enfer, et tellement plus brûlant ! Il faut laisser les membres tranquilles : c’est dans la pensée, dans le sentiment, dans l’âme qu’il faut faire un travail de purification.