La pentecôte

L’esprit descend sur nous pour autant que nous sommes capables de monter vers lui

04 juin 2017
Celui qui s’efforce d’agir par son âme et son esprit, transforme intérieurement ses difficultés, ses souffrances. Même s’il ne peut rien contre les événements extérieurs, là où les autres se découragent et s’effondrent, il trouve, lui, des forces, une nourriture, il reçoit un élan pour continuer à avancer. Il ne faut jamais subir, il ne faut jamais capituler, mais essayer de remédier. Et pour remédier, il y a la prière. C’est à nous de nous déplacer, il ne faut pas attendre que le Seigneur, dans sa clémence et sa miséricorde, vienne nous visiter. Le Seigneur ne descendra pas. Vous direz : « Mais on a lu dans les Écritures que le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit était descendu sur les apôtres sous la forme de langues de feu ! » En réalité, celui qui reçoit le Saint-Esprit s’est déjà élevé intérieurement jusqu’aux régions célestes où il se fusionne avec la Divinité. Et même si on dit alors que le Saint-Esprit « est descendu » en lui, en réalité non, c’est lui qui s’est élevé et l’Esprit l’a rempli de sa présence. L’Esprit divin descend en nous au fur et à mesure que nous sommes capables de monter vers Lui.