La truelle et l’épée

Signification de ces deux symboles maçonniques

05 novembre 2017
Le monde supérieur et le monde inférieur ne sont pas séparés ; dans l’univers et dans l’homme il existe des communications entre eux. C’est pourquoi, lorsqu’il est porté par des aspirations très élevées, il se peut qu’il provoque en lui la nature inférieure, et elle suscite immédiatement des forces adverses : ce qu’il souhaite de magnifique en haut éveille dans les racines de son être des forces et des désirs contraires. Chez le disciple instruit, éclairé, ces manigances de la nature inférieure réussissent beaucoup plus difficilement, car il sait qu’il doit prendre des précautions, et tout en bâtissant son temple intérieur, il prie pour avoir auprès de lui des êtres qui surveillent et qui le protègent. Dans la franc-maçonnerie primitive, dont la philosophie était fondée sur une science véridique, on représentait le maçon en train de travailler avec une truelle dans une main, et dans l’autre une épée pour se défendre. Donc, en même temps que le maçon est occupé à construire, il est vigilant, il s’assure qu’à la faveur de l’obscurité certains ennemis ne sont pas en train de se faufiler dans le bâtiment. Et s’ils essaient d’entrer, il les repousse grâce à son épée.