Les défauts

On s’en libère en leur retirant les énergies qu’on leur a communiquées

18 septembre 2018
Vous ne savez pas encore quelle attitude adopter vis-à-vis de vos défauts. Plus un défaut est grand, plus vous vous sentez effrayé, humilié, impuissant devant lui, alors que vous devriez au contraire être fier et vous sentir fort. Vous pensez que je plaisante ? Pas du tout. Réfléchissez : qui a formé ce défaut ? C’est vous. Consciemment ou inconsciemment, vous l’avez fabriqué, alimenté, il est le fruit de vos désirs ou de votre entêtement. Un défaut est tout d’abord quelque chose de minuscule – une pensée, un sentiment, un mouvement négatif que vous avez accepté en vous et nourri. Peu à peu il a grossi comme une boule de neige que vous auriez roulée, et il a fini par devenir une montagne qui obstrue votre chemin. Alors, puisque c’est vous qui en êtes le père, plus un défaut est grand, plus il prouve votre puissance ! Et si c’est vous qui l’avez fait ce qu’il est devenu, pourquoi ne seriez-vous pas capable de l’affaiblir, de l’amoindrir ? Il faut lui couper les vivres.