Religieux et scientifiques doivent trouver un terrain d’entente

25 février 2019
On entend fréquemment certaines personnalités scientifiques s’indigner de ce qu’actuellement les humains ne se soient pas encore débarrassés de croyances qu’elles qualifient d’irrationnelles. Et cela d’autant plus qu’elles sont obligées de constater qu’après une période de matérialisme, de scientisme, de plus en plus de gens se tournent à nouveau vers la religion, la spiritualité, le mysticisme. Et cette tendance prend parfois des formes tout à fait confuses, aberrantes et insensées, comme le fanatisme. Les autorités religieuses évidemment s’en émeuvent, elles se sentent dépassées par ces nouveaux courants qu’elles n’arrivent pas à maîtriser. Mais c’est à elles que revient la responsabilité de cette situation. Pendant combien de temps elles se sont bien plus préoccupées d’étendre la domination de leur communauté, de leur « chapelle », que de répondre aux véritables besoins des âmes et des esprits ? Et la responsabilité en revient également aux scientifiques, aux limitations de leur philosophie matérialiste. Donc, que les uns et les autres cessent de se lamenter ou de s’indigner sur une situation qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer, et qu’ils essaient plutôt de voir ensemble comment ils peuvent y remédier.