Gaieté

Entretient la souplesse du cerveau et du corps physique

25 novembre 2011
Quand ils savent qu’on va les photographier, les gens spontanément sourient. Mais souvent, très vite après, leur visage se ferme : leur bonne humeur, leur gaieté n’était que de façade. Pourquoi ne font-ils rien pour entretenir en eux cet état bénéfique qui maintient la souplesse du cerveau et de tout le corps, ainsi que l’expressivité du visage ? On dirait qu’ils ont unanimement décidé de perdre leur souplesse, leur jeunesse : ils sont fermés, figés, crispés. Comment peut-on aimer des gens pareils ? Ils sont insupportables et ils deviennent des fardeaux les uns pour les autres. En voulant être sérieux, soi-disant, combien de gens ont pris l’attitude la plus sûre pour se détruire eux-mêmes ! Et après ils adorent les enfants, oui, parce qu’ils voient que les enfants échappent à cette mentalité : ils se sentent libres, ils jouent, ils rient, ils sont simples, ils sont souples ; s’ils tombent, ils se relèvent et retournent à leurs jeux. Tandis que si un de ces adultes à la mine tellement sérieuse et fermée tombe une seule fois, c’est fini, il ne peut plus se relever. Pour se relever, il aurait fallu qu’il garde sa souplesse en apprenant à être gai et souriant.