Maître spirituel

Est d’abord un exemple

13 décembre 2011
D’après l’usage que l’on fait du mot « maître » dans la vie courante, on se rend compte qu’il peut avoir plusieurs sens. Il y a le maître qui transmet son savoir à des élèves… le maître qui exerce son pouvoir sur des domestiques ou des esclaves… le maître qui excelle dans une discipline, domine une matière, que cette matière soit physique, intellectuelle, artistique. Mais un Maître spirituel ne cherche pas à devenir un expert en quelque matière que ce soit ; c’est uniquement lui-même, sa propre matière, qu’elle soit physique ou psychique, qu’il cherche à dominer, maîtriser. Il ne s’impose pas à ses disciples, il lui suffit d’être ce qu’il est. C’est aux disciples de découvrir comment recevoir son amitié, sa protection, sa lumière, car il ne se tient jamais loin d’eux, il les accompagne et il parle à chacun une langue qu’il peut comprendre. Quelle est cette langue ? L’exemple. Il dit : « Aimez », et lui-même donne l’exemple de l‘amour désintéressé. Il dit : « Travaillez », et lui-même travaille. Il dit : « Supportez les souffrances », et lui-même accepte, sans se révolter, toutes les douleurs de l’âme et du corps. S’il est poursuivi ou accusé injustement, il ne cherche pas à se venger. Au mal il répond par le bien.