Le feu

Chauffer, aimer et non incendier les objets et les êtres

27 juillet 2020
Celui qui a besoin de secousses, de catastrophes et d’incendies pour se sentir vivre, montre qu’il n’est encore qu’un être primitif et barbare. D’ailleurs, on l’a vu tout au long de l’histoire : tous ceux qui ont incendié des villes et des campagnes, tous ceux qui ont allumé des bûchers et des fours crématoires étaient des barbares. Le besoin de brûler des objets ou des êtres est un reste de sauvagerie primitive. Et il en est de même dans le domaine des sentiments : celui qui ne cesse d’allumer le feu de la passion chez lui et chez les autres fait acte de barbarie. C’est le propre des êtres qui n’ont pas encore appris la manière correcte de se chauffer et de chauffer les autres, c’est-à-dire qui n’ont pas appris la manière correcte d’aimer !