Morale

Son fondement : ressentir le bien et le mal qu’on fait aux autres

10 janvier 2012
Un être ne devient véritablement moral que lorsque s’éveille en lui la sensibilité à tout ce qui est collectif, universel, cosmique. Cette faculté lui permet non seulement d’entrer dans l’âme et le cœur des autres, mais, s’il lui arrive de les faire souffrir, d’éprouver lui-même les douleurs qu’il leur inflige et chercher à réparer. Un jour, les humains devront comprendre que tout ce qu’ils font aux autres, le bien comme le mal, c’est aussi à eux-mêmes qu’ils le font. En apparence, chaque être est isolé, séparé des autres ; mais en réalité, dans le plan spirituel quelque chose de lui vit dans toutes les créatures, dans tout l’univers. Si cette conscience universelle est éveillée en vous, au moment où vous portez préjudice aux autres, vous sentez que c’est vous aussi que vous lésez. Et il en est de même lorsque vous leur apportez votre aide et votre amour. Voilà le fondement de la morale : quand l’homme commence à sentir en lui-même le mal et le bien qu’il fait aux autres.