Morale

Son fondement : la conscience de l’unité

07 février 2011
Quand les humains comprendront-ils qu’ils ne sont pas des individus séparés, mais qu’ils font partie du grand corps de Dieu dont ils représentent chacun une cellule ? Donc, lorsqu’ils se conduisent mal avec leur prochain en pensant qu’il leur est étranger, extérieur, et qu’ils peuvent le malmener impunément, ils se trompent. La vérité, c’est qu’il existe un lien entre toutes les créatures vivantes, comme il existe un lien entre toutes les cellules du corps physique. Lorsque nous faisons du mal aux autres, même si pour le moment nous ne le sentons pas, c’est à nous aussi que nous faisons du mal. De même, lorsque nous leur faisons du bien, c’est à nous aussi que nous faisons ce bien. Vous en avez sans doute fait l’expérience : si un être que vous aimez souffre ou reçoit des coups, c’est comme si vous-mêmes receviez ces coups ; et s’il lui arrive un bonheur, vous vous réjouissez comme si c’était à vous que ce bonheur était arrivé. Pourquoi ? Parce qu’instinctivement, intuitivement, vous êtes entrés dans la conscience de l’unité. Et c’est cette conscience de l’unité qui est le fondement de la vraie morale.