La mesure

La garder pour que les meilleures choses ne deviennent pas nocives

27 juillet 2021
Si on ne sait pas garder la mesure, même les meilleures choses peuvent devenir nocives. Malheureusement, la mesure n’est pas la vertu la plus répandue chez les humains. Au lieu, par exemple, de ne prendre d’une joie ou d’un plaisir que ce qu’il faut pour être stimulés, ils se gavent et tombent malades. Comme ce bonhomme qu’un ami avait invité à dîner : « Attends, dit-il, lundi, je dîne chez un tel, donc mardi je serai au lit… Mercredi, je suis invité par un tel, donc jeudi je serai au lit… Eh bien, vendredi, si tu veux ! » Au moins, lui, il se connaissait ! Que ce soit la nourriture, les boissons, les plaisirs, les humains ont toujours tendance à dépasser la mesure. Pourquoi ne pas se contenter de peu ? Même un poison peut faire du bien, à condition de le prendre à doses homéopathiques. Mais excepté pour les médicaments, les humains ne savent pas ce que c’est que l’homéopathie : ils ne pensent pas que dans la vie psychique aussi il y a des doses homéopathiques et des doses allopathiques, et que les doses homéopathiques sont très favorables, alors que les doses allopathiques, trop fortes, sont parfois nocives.