Engagement spirituel

Ne pas en attendre des avantages matériels

10 février 2011
Quand Jésus fut amené devant Pilate pour être jugé, celui-ci lui demanda : « Es-tu le roi des Juifs ? » et Jésus répondit simplement : « Tu le dis ». Mais il ajouta : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Car Jésus n’avait aucune ambition terrestre. Pour lui la véritable royauté était la royauté céleste ; il ne confondait pas la gloire humaine et la gloire divine, et il ne confondait pas non plus les biens temporels et les biens spirituels. C’est ce qui apparaît encore dans l’épisode où les pharisiens l’interrogent sur l’impôt dû à César ; il se contente de leur répondre : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Quant à vous, si vous voulez devenir un véritable disciple de Jésus, tâchez aussi de ne pas confondre la terre et le Ciel. Et, surtout, gardez-vous de penser qu’un engagement spirituel doit vous apporter des avantages matériels.