Facultés spirituelles

Peuvent seules mettre à l’abri des troubles psychiques

23 février 2011
Vous assistez à une conférence donnée par un grand scientifique : il se sert de schémas, de graphiques, de formules mathématiques qui vous permettent de le suivre pas à pas dans son raisonnement. Malheureusement, ce ne sont pas des schémas, des graphiques et des formules mathématiques qui empêcheront cet érudit aux arguments si ordonnés, si clairs, de perdre la tête dans d’autres circonstances. Car si les intellectuels font preuve de tellement de méthode, de discipline, d’objectivité quand il s’agit de leurs travaux, une fois sortis de ces travaux ils ne trouvent pas anormal de vivre dans la subjectivité, le désordre et le trouble des passions. Si on étudie les statistiques, on verra que c’est même dans les milieux intellectuels qu’on trouve le plus de déséquilibrés et de malades mentaux. Car l’intellect ne protège pas du déséquilibre, au contraire même, il se livre souvent à toutes sortes d’acrobaties dangereuses pour la raison. La vie ne consiste pas exclusivement à faire des observations, des mesures et des calculs. Les humains ne sont pas des machines. Pour affronter les difficultés et les chocs imprévisibles de l’existence, pour ne pas se laisser emporter et détruire par les passions, pour découvrir la véritable réalité des choses, il n’y a qu’une méthode : développer les facultés spirituelles.