Chagrins

Les dissoudre par la foi, l’espérance et l’amour

03 juin 2013
Les moyens auxquels les humains ont immédiatement recours pour se débarrasser d’un chagrin ne sont le plus souvent rien d’autre que des palliatifs. Boire parce qu’on vient de découvrir qu’on a été trahi par sa femme ou par son mari, cela apporte sans doute un apaisement, mais pour combien de temps ? Quelques verres d’alcool n’endorment la douleur que pour de courts instants, le réveil est encore plus sombre. Et il ne leur sert pas non plus à grand-chose de courir chez des amis pour y vider leur cœur. Quand, après une heure ou deux, ils repartent en croyant s’être débarrassés de leur fardeau, celui-ci ne tarde pas à revenir plus pesant encore, et ils ont chargé inutilement leurs amis. D’ailleurs, je ne vous apprends rien, vous avez certainement fait plusieurs fois cette expérience. Alors, désormais, commencez par chercher à désagréger vous-même cette boule qui écrase votre cœur. Si vous la passez à d’autres, ils risquent de vous la rendre plus grosse qu’avant : comment voulez-vous qu’ils vous aident ? Ils ne sont pas à votre place, et ils ont aussi leurs propres soucis. « Alors, que faire ? » direz-vous. Appelez l’espérance, la foi et l’amour en vous disant : « Dieu m’a créé à son image. J’ai en moi toutes les lumières, toutes les ressources pour surmonter cette épreuve. » Je ne dis pas que vous y arriverez tout de suite, mais c’est avec cette certitude que vous pourrez commencer à vous reconstruire.