Malheurs du monde

Plutôt que de s’en affliger, s’efforcer de se rendre utile

22 juin 2013
Maintenant qu’à toutes les heures du jour et de la nuit des nouvelles catastrophiques parviennent du monde entier, c’est vrai qu’on peut avoir continuellement des raisons d’être triste. Mais à quoi sert cette tristesse ? Elle n’aidera personne. Il vaut mieux l’utiliser comme un stimulant pour trouver les moyens de se rendre utile. Et pour trouver les moyens de se rendre utile, chacun devrait déjà commencer par se débarrasser de ses soucis personnels dans lesquels il s’enferme comme dans une prison. L’état naturel de l’être humain doit être la joie, une joie dans laquelle il est en réalité plus sérieux, plus profond que ceux qui portent continuellement sur leur visage la trace de leurs préoccupations les plus légitimes soient-elles. Car pour arriver à cette joie il faut avoir appris, compris, que loin des désordres et des tribulations de la terre, il existe en nous une région où règnent la lumière, l’amour et la liberté. Et c’est en restant en contact avec cette région qu’on sera utile aux autres.