La différence entre foi et croyance

La foi est fondée sur la connaissance des lois de l'univers

"La porte de la foi" - Sculpture © Daniel Kafri (1977)
(cliquer pour zoomer)

« Il ne faut pas confondre foi et croyance. Malheureusement, la plupart de ceux qui prétendent avoir la foi font la confusion : oui, car on peut avoir des croyances et même des croyances religieuses, et ne pas avoir véritablement la foi ! Avoir la foi, c’est savoir choisir les graines et les semer en soi-même : on verra alors pousser des arbres magnifiques, et sur ces arbres on cueillera des fruits délicieux. Si on ne récolte rien, ou seulement des chardons, des épines, c’est qu’on n’est pas encore devenu un bon semeur, un vrai croyant.
Pour bien faire la différence entre foi et croyance, on a besoin de critères. Le premier critère de la foi, c’est qu’elle rend l’être humain meilleur, plus stable, plus harmonieux, plus soucieux des autres… Et c’est un processus qui doit aller s’amplifiant, comme l’arbre de la parabole qui ne cesse de croître, si bien que les oiseaux du ciel – c’est-à-dire les vertus, les entités lumineuses – viennent habiter dans ses branches.

La croyance est inefficace parce que c’est quelque chose qui vient de l’extérieur ou de la périphérie de notre être, et à un moment ou à un autre, devant la réalité elle s’effrite. La foi, au contraire, vient du dedansdu centre, et c’est de là qu’elle tire son efficacité. Aussi, quelle erreur de s’imaginer que la foi est l’affaire de gens ignorants, naïfs ou même un peu retardés, et que c’est une étape dans l’évolution de l’humanité d’abandonner des croyances dites irrationnelles ! 

Au contraire, la foi est fondée sur la connaissance des lois ; or, y a-t-il plus grande science que celle des lois ?
Avoir la foi, c’est construire son existence sur des bases solides, parce qu’on connaît les lois. Celui qui a la foi sent qu’il avance sur une voie bien tracée. Cette voie, c’est lui-même qui la choisit et qui décide de l’emprunter, parce qu’il a vérifié la loi des causes et des conséquences. Et tandis qu’il est occupé à construire quelque chose de solide, de beau, il n’a pas le temps de s’occuper des stupidités qui se racontent ou qui se font autour de lui : son attention est concentrée sur le travail qu’il a entrepris. Et si des difficultés surviennent dans sa vie, les résultats qu’il a déjà obtenus par ce travail l’ont renforcé et l’aident à les surmonter. »

"La porte de la foi" - Sculpture © Daniel Kafri (1977)
(cliquer pour zoomer)

« Il ne faut pas confondre foi et croyance. Malheureusement, la plupart de ceux qui prétendent avoir la foi font la confusion : oui, car on peut avoir des croyances et même des croyances religieuses, et ne pas avoir véritablement la foi ! Avoir la foi, c’est savoir choisir les graines et les semer en soi-même : on verra alors pousser des arbres magnifiques, et sur ces arbres on cueillera des fruits délicieux. Si on ne récolte rien, ou seulement des chardons, des épines, c’est qu’on n’est pas encore devenu un bon semeur, un vrai croyant.
Pour bien faire la différence entre foi et croyance, on a besoin de critères. Le premier critère de la foi, c’est qu’elle rend l’être humain meilleur, plus stable, plus harmonieux, plus soucieux des autres

Et c’est un processus qui doit aller s’amplifiant, comme l’arbre de la parabole qui ne cesse de croître, si bien que les oiseaux du ciel – c’est-à-dire les vertus, les entités lumineuses – viennent habiter dans ses branches.

La croyance est inefficace parce que c’est quelque chose qui vient de l’extérieur ou de la périphérie de notre être, et à un moment ou à un autre, devant la réalité elle s’effrite. La foi, au contraire, vient du dedansdu centre, et c’est de là qu’elle tire son efficacité. Aussi, quelle erreur de s’imaginer que la foi est l’affaire de gens ignorants, naïfs ou même un peu retardés, et que c’est une étape dans l’évolution de l’humanité d’abandonner des croyances dites irrationnelles ! 

Au contraire, la foi est fondée sur la connaissance des lois ; or, y a-t-il plus grande science que celle des lois ?
Avoir la foi, c’est construire son existence sur des bases solides, parce qu’on connaît les lois. Celui qui a la foi sent qu’il avance sur une voie bien tracée. Cette voie, c’est lui-même qui la choisit et qui décide de l’emprunter, parce qu’il a vérifié la loi des causes et des conséquences. Et tandis qu’il est occupé à construire quelque chose de solide, de beau, il n’a pas le temps de s’occuper des stupidités qui se racontent ou qui se font autour de lui : son attention est concentrée sur le travail qu’il a entrepris. Et si des difficultés surviennent dans sa vie, les résultats qu’il a déjà obtenus par ce travail l’ont renforcé et l’aident à les surmonter. »

Partager ce contenu