Le rire de la liberté

L’expression d’une joie qu’on peut aussi appeler amour

"Le rire d'un sage"
Peinture numérique générée par les Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

« Une souffrance, une situation intérieure inextricable ont souvent pour origine un petit détail sans importance, mais comme vous n’y aviez pas pris garde, ce détail a fini par tout bloquer en vous. Un peu d’humidité, un cheveu, une poussière, et voilà un appareil qui tombe en panne. Les différentes pièces de cet appareil sont toujours là, pas une ne manque, mais voilà qu’il ne marche plus. Et vous, vous avez toujours votre esprit, votre âme, votre intellect, votre cœur, votre corps physique, mais vous vous sentez découragé, anéanti, perdu, et tout ça à cause d’une petite poussière ! Alors, que faire ?

Dès qu’une poussière apparaît, soufflez dessus et tout rentrera dans l’ordre.

Vous direz : « Souffler ?… Mais comment souffler ? » Dans notre Fraternité de Bulgarie, quand des frères ou des sœurs venaient auprès du Maître Peter Deunov pour lui raconter leurs malheurs, parfois il se mettait à rire, et ce rire était si communicatif que, quelques secondes après, eux aussi riaient. Le rire du Maître leur faisait du bien, car c’était le rire d’un sage. Eh oui, rire est une manière de souffler. Mais vous, bien sûr, quand quelqu’un vient vous parler de ses difficultés, de ses chagrins, je ne vous conseille pas tellement d’appliquer cette méthode. Pourquoi ?

Parce que votre rire n’est peut-être pas encore celui du sage. Et qu’a-t-il de si particulier, ce rire du sage ? C’est le rire de la liberté. Ce que le sage a compris l’a débarrassé des fardeaux inutiles de l’existence, il a dépassé en lui ces régions des nuages et de la poussière en lui que sont le plan astral et le plan mental inférieur, pour s’élever jusqu’aux régions où brille un éternel soleil.

Et cette sagesse qu’il a conquise au prix de tant d’efforts, le sage n’a pas d’autre souhait que de la transmettre à ceux qui vivent auprès de lui ou qui viennent le visiter. Mais que de temps il faut pour communiquer aux êtres ce que l’on a soi-même compris ! La seule chose que le sage peut donc communiquer immédiatement, c’est la joie qu’il puise dans cette sagesse, cette joie qui remplit son cœur, qui déborde de son cœur, et le rire est l’expression de cette joie qu’on peut aussi appeler amour. À cause de cette joie, de cet amour qui viennent jusqu’à eux, les humains sont obligés de réfléchir. Au moins se demandent-ils par quel cheminement ils pourraient, eux aussi, atteindre cet état de conscience. »

"Rire de Femmes Malaisiennes"
Photo de Daniel Adams pour Adobe Stock
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"Le rire d'un sage"
Peinture numérique générée par les Editions Prosveta S.A.
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« Une souffrance, une situation intérieure inextricable ont souvent pour origine un petit détail sans importance, mais comme vous n’y aviez pas pris garde, ce détail a fini par tout bloquer en vous. Un peu d’humidité, un cheveu, une poussière, et voilà un appareil qui tombe en panne. Les différentes pièces de cet appareil sont toujours là, pas une ne manque, mais voilà qu’il ne marche plus. Et vous, vous avez toujours votre esprit, votre âme, votre intellect, votre cœur, votre corps physique, mais vous vous sentez découragé, anéanti, perdu, et tout ça à cause d’une petite poussière ! Alors, que faire ?

Dès qu’une poussière apparaît, soufflez dessus et tout rentrera dans l’ordre.

Vous direz : « Souffler ?… Mais comment souffler ? » Dans notre Fraternité de Bulgarie, quand des frères ou des sœurs venaient auprès du Maître Peter Deunov pour lui raconter leurs malheurs, parfois il se mettait à rire, et ce rire était si communicatif que, quelques secondes après, eux aussi riaient. Le rire du Maître leur faisait du bien, car c’était le rire d’un sage. Eh oui, rire est une manière de souffler. Mais vous, bien sûr, quand quelqu’un vient vous parler de ses difficultés, de ses chagrins, je ne vous conseille pas tellement d’appliquer cette méthode. Pourquoi ?

Parce que votre rire n’est peut-être pas encore celui du sage. Et qu’a-t-il de si particulier, ce rire du sage ? C’est le rire de la liberté. Ce que le sage a compris l’a débarrassé des fardeaux inutiles de l’existence, il a dépassé en lui ces régions des nuages et de la poussière en lui que sont le plan astral et le plan mental inférieur, pour s’élever jusqu’aux régions où brille un éternel soleil.

Et cette sagesse qu’il a conquise au prix de tant d’efforts, le sage n’a pas d’autre souhait que de la transmettre à ceux qui vivent auprès de lui ou qui viennent le visiter. Mais que de temps il faut pour communiquer aux êtres ce que l’on a soi-même compris !

"Rire de Femmes Malaisiennes"
Photo de Daniel Adams pour Adobe Stock
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La seule chose que le sage peut donc communiquer immédiatement, c’est la joie qu’il puise dans cette sagesse, cette joie qui remplit son cœur, qui déborde de son cœur, et le rire est l’expression de cette joie qu’on peut aussi appeler amour. À cause de cette joie, de cet amour qui viennent jusqu’à eux, les humains sont obligés de réfléchir. Au moins se demandent-ils par quel cheminement ils pourraient, eux aussi, atteindre cet état de conscience. »

Texte extrait de l'ouvrage "Le rire du sage ", chap. VII "La lampe du sage est pleine de gaieté".

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