L’origine et le sens de la fête

Une libération qui crée un climat fraternel

"Danceuses russes"
Photo de Delo pour Pixabay
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« Je ne peux pas nier que la vie quotidienne impose toutes sortes de tensions : dans les familles, au travail, dans la société, que d’obligations, de soucis, de déceptions, de tristesses ! Et à chaque fois, que d’énergies chacun est obligé de comprimer en soi pour faire face et supporter ! Ces énergies, on a besoin de temps à autre de les libérer.

Les Initiés l’avaient bien compris ; c’est pourquoi, aussi loin qu’on remonte dans le temps, ils avaient institué des fêtes populaires à certains moments de l’année correspondant à des configurations astronomiques. Même les fêtes chrétiennes ne sont, pour la plupart, que la survivance, sous une autre forme et avec une autre signification, d’antiques fêtes païennes. À leur approche, on organise des réjouissances : on amasse des victuailles, on prépare des décorations, de nouvelles toilettes ou même des déguisements.

Les Initiés ont-ils institué ces fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leurs intentions étaient d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances et les congés. Ces Initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Or, les fêtes, avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération, et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.

Mais avec ces fêtes les Initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans des régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées.

Voilà comment, dans leur sagesse, les Initiés conçoivent la fête. Car s’il est vrai que la sagesse est grave, elle est gaie aussi. Le jour où vous le comprendrez, vous sentirez que l’énergie que vous puisez dans la gaieté alimente les réservoirs de votre gravité. Alors, combien de possibilités nouvelles vous seront données pour vous réjouir de la richesse et du sens de la vie ! »

"Diwali, la fête de la lumière"
Photo de Jatinder Jeetu pour Pixabay
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"Danceuses russes"
Photo de Delo pour Pixabay
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« Je ne peux pas nier que la vie quotidienne impose toutes sortes de tensions : dans les familles, au travail, dans la société, que d’obligations, de soucis, de déceptions, de tristesses ! Et à chaque fois, que d’énergies chacun est obligé de comprimer en soi pour faire face et supporter ! Ces énergies, on a besoin de temps à autre de les libérer.

Les Initiés l’avaient bien compris ; c’est pourquoi, aussi loin qu’on remonte dans le temps, ils avaient institué des fêtes populaires à certains moments de l’année correspondant à des configurations astronomiques. Même les fêtes chrétiennes ne sont, pour la plupart, que la survivance, sous une autre forme et avec une autre signification, d’antiques fêtes païennes. À leur approche, on organise des réjouissances : on amasse des victuailles, on prépare des décorations, de nouvelles toilettes ou même des déguisements.

Les Initiés ont-ils institué ces fêtes seulement pour que les humains s’amusent ? Non, leurs intentions étaient d’abord d’introduire une pause, d’interrompre le rythme du travail qui, à cette époque, était continu, harassant, car on ignorait alors les vacances et les congés. Ces Initiés voulaient délivrer, au moins pour un moment, la conscience de tant d’hommes et de femmes accablés par des tâches qui les usaient et détruisaient leur santé ; ils voulaient créer des soupapes qui libèrent leurs énergies psychiques comprimées. Or, les fêtes, avec les chants, les danses, les jeux, les rires, les rencontres, permettent cette libération, et elles créent aussi un climat fraternel par lequel chacun se sent porté, soutenu.

Mais avec ces fêtes les Initiés avaient encore un autre but : ils voulaient amener les humains à rechercher dans des régions plus subtiles des énergies pour régénérer et vivifier leur cœur et leur âme. Dans cette atmosphère d’échanges joyeux, bienfaisants, les entités lumineuses viennent puiser des énergies et elles s’en servent ensuite pour continuer leur travail à travers le monde. Voulez-vous les aider dans ce travail ? Vous-même, consciemment, confiez-leur votre joie, toute cette richesse spirituelle que vous procure une fête, afin que d’autres en bénéficient. Cette joie, cette richesse vous reviendront encore amplifiées.

"Diwali, la fête de la lumière"
Photo de Jatinder Jeetu pour Pixabay
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Voilà comment, dans leur sagesse, les Initiés conçoivent la fête. Car s’il est vrai que la sagesse est grave, elle est gaie aussi. Le jour où vous le comprendrez, vous sentirez que l’énergie que vous puisez dans la gaieté alimente les réservoirs de votre gravité. Alors, combien de possibilités nouvelles vous seront données pour vous réjouir de la richesse et du sens de la vie ! »

Texte extrait de l'ouvrage "Le rire du sage", chap. VI "Le sérieux, les larmes, le rire, la fête".

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